Bonsoir,
Je rejoins Marie en Périgord sur beaucoup de points, me concernant, j'ai été végétarienne (quasi *lienne) par le passé, j'étais très jeune, et après presque deux ans, j'ai progressivement capitulé pour revenir à un régime omnivore. J'ai flanché sous la pression sociale, par la suite, j'ai fini d'enterrer mes idéaux et mes convictions intimes au profit d'une vie "normale" , mettant la tête sous l'aile pour ne plus rien savoir de tout ce qui me faisait crier mon impuissance... Bref, je me suis oubliée, noyée dans une course routinière après le temps...

Et puis moultes événements m'ont amenée à me retrouver, à redécouvrir mes convictions, à creuser au delà des apparences de notre société, j'ai pu réaffirmer mes convictions et mes choix culinaires, (encore que bien piètre cuisinière) et dans mon sillon, j'emmène de bon allant ma petite famille; j'ai encore beaucoup à apprendre, et malheureusement, je laisse derrière moi quelques omnivores convaincus, des personnes qui préfèrent rester aveugles et sourdes.
Le déni est un confort qu'on ne peut plus se permettre à mon sens, mais je ne jette pas la pierre non plus puisque moi aussi, je me suis reniée un certain temps.
Oui, j'y laisse quelques plumes, j'ai perdu des amitiés en chemin, faute de temps, d'éloignement géographique, et surtout faute de ne plus avoir de centres d'intérêts communs. Tant pis, j'en sais plus sur moi et je me sens bien plus intègre comme ça.
Bon courage à vous et dites vous que les vraies amitiés restent et que de nouvelles peuvent se créer, du reste, pour ce qui est du boulot, des relations de travail, ben, rien à cacher, être végétarien n'est pas une tare, au pire, oui, ça isole un peu; on ne peut pas plaire à tout le monde, mais au mieux, en partageant vos opinions, le temps viendra peut-être où vous serez suivi et félicité pour vos prises de position.